Le conseil présidentiel de développement auquel j'ai assisté était bien conscient des enjeux d'un nouveau dialogue avec l'Afrique, mais également des enjeux d'influence et des liens que nous parvenons à conserver ou à transformer. L'idée d'avoir une forme « d'abonnement » a été rediscutée, afin de rendre le lien plus vivant, y compris dans les pays où nous travaillons depuis très longtemps. Ces discussions ont également fait la part belle à la visibilité. Nous mènerons un débat la semaine prochaine sur un budget rectificatif de l'agence en conseil d'administration, pour y intégrer les sujets sociaux et les contraintes de l'inflation. Le budget rectificatif intègre également une proposition de 3 millions d'euros supplémentaires pour le budget de communication, qui est encore limité, puisqu'il ne s'établit qu'à 5 millions d'euros, contre 20 millions pour BPI France.
Je suis à votre disposition pour reparler du pilotage et de la complexité. J'entends vos messages mais le travail de développement ne vise pas à porter des réponses d'urgence. Il essaye d'exercer une influence sur les structures des économies et des sociétés elles-mêmes. Cependant, on peut toujours faire mieux et le message de votre rapport sera très précieux.