L'aide publique au développement est actuellement au centre des attentions, quelques jours après le sommet de Paris. Nous y portons un grand intérêt, tout en rappelant la nécessité de veiller à son efficacité. Alors que la moitié des aides se destinent à l'Afrique, nous devons nous demander quels résultats effectifs ont été obtenus. En effet, dans le même temps, nous voyons aussi notre perte d'influence sur ce continent. Dans le cadre de la mission d'information sur les relations entre la France et l'Afrique, dont je suis co-rapporteure avec Bruno Fuchs, un certain nombre de critiques sont émises envers l'aide au développement. Les procédures sont jugées lourdes et complexes ; le pilotage politique est trop faible voire inexistant au niveau des ministères ; la coordination avec les ambassadeurs est parfois insuffisante. Enfin, la communication vers les populations ne permet pas de valoriser les engagements de l'AFD et de la France.
On ne peut pas nier la nécessité de moderniser le fonctionnement de l'AFD. L'exécutif a d'ailleurs parlé du besoin d'être plus agiles dans nos aides. Comment pouvez-vous atteindre ces objectifs ? Quelles évolutions structurelles pourraient intervenir ? Comment l'AFD pourrait-elle renforcer l'efficacité et la visibilité de son action ?