Les besoins de financement en matière de solidarité internationale pour lutter contre le dérèglement climatique sont absolument immenses. Ils nécessiteront inéluctablement la mise en place de financements innovants. Or la France a montré par le passé sa capacité à pousser en faveur de financements innovants. Vous rappeliez ainsi le sujet de l'imposition minimale des bénéfices des grandes entreprises mais l'on peut aussi évoquer la taxe de solidarité sur les billets d'avion. On a beaucoup parlé de la taxe carbone sur le transport maritime et vous soulignez qu'il serait juste de prendre en compte les conséquences des émissions actuelles de gaz à effet de serre.
Je m'interroge ainsi sur le rôle de la Chine, dans la mesure où les émissions de gaz à effet de serre par ressortissant chinois ont dépassé les émissions par ressortissant européen. Dans quelle mesure les Chinois partagent-ils cette ligne, étant donné que la taxe sur le transport maritime aura évidemment un impact sur leur propre industrie ?
D'autres scénarios sont également à l'étude, notamment la taxe sur les transactions financières ou l'augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d'avion, que le Conseil économique social et environnemental appelle de ses vœux. Quelle est votre opinion sur le sujet ?