Malheureusement, je n'ai pas travaillé pour le moment sur le sujet des outre-mer. Je me contenterai donc d'évoquer la question de la « dette-nature ».
De manière générale, il faudrait trouver un moyen de valoriser les ressources naturelles qui existent dans les pays et qui pourraient ne plus exister. Par exemple, avant ce succès sur les Galápagos, l'Equateur a essuyé un échec. Le pays avait en effet essayé de se faire payer pour ne pas entreprendre des forages pétroliers dans ses forêts mais personne n'avait financé ce projet. Les autorités équatoriennes ont donc décidé de conduire ces forages. Or, une fois que la forêt est supprimée en Equateur, ainsi qu'en Malaisie ou en Indonésie et au Gabon, on ne peut plus revenir en arrière.
Par conséquent, trouver un moyen de valoriser ces ressources et leur conservation sans tomber dans le greenwashing constitue un sujet fondamental, qui sera – je pense – abordé lors du sommet de Paris.