L'accès aux soins est la question centrale posée à notre système de santé. L'hôpital est un grand corps malade mais le système de santé libéral ne se porte pas mieux. L'un des facteurs de la crise est la démographie médicale, qui induit une pénurie de soignants. L'hôpital accueillant 20 millions de personnes par an, il est toujours possible de trouver quelque chose qui ne fonctionne pas. Il faut s'extraire des cas particuliers au profit d'une approche générale comme dans votre rapport, monsieur le ministre.
La conférence des parties prenantes doit être un point de départ, si j'ai bien compris, pour adopter un nouveau modèle dont le besoin est amplement documenté. Comment sera-t-elle organisée ? Quelle sera la feuille de route donnée à ses acteurs ? Il faut éviter de la centrer sur l'hôpital, dont les maux résultent des dysfonctionnements du système de santé dans son ensemble. Quels seront les priorités et le calendrier ? L'une des réussites du Ségur de la santé est d'avoir cadré les discussions dans un temps limité, de l'ordre de quelques semaines, au cours duquel s'imposait la quasi-obligation de trouver des consensus. Je plaide pour un calendrier resserré. Est-ce votre intention ? Par ailleurs, comment s'articulera ce calendrier avec ceux du prochain PLFSS et de la négociation de la prochaine convention médicale entre la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) et les syndicats de médecins ?