La forêt est un élément essentiel du patrimoine paysager français. Or, depuis la seconde moitié du XXe siècle, nous assistons à une banalisation, à une perte de diversité, à une simplification de la mosaïque paysagère qui caractérise pourtant notre pays. Cette simplification s'explique non seulement par la révolution verte, mais aussi par la déprise agricole et la disparition progressive de certaines pratiques d'élevage. Je pense notamment aux prairies de fauche, aux milieux ouverts habituellement consacrés au pastoralisme et aux zones de pâturage extensif en général, qui sont souvent intermédiaires entre les zones habitées et les zones boisées. Comment relancer la filière de l'élevage ? Elle est à l'origine de la diversification paysagère, qui nous sauvera des incendies.