J'ai moi aussi une pensée pour la famille et les collègues de l'adjudant-chef Martial Morin, du centre d'incendie et de secours de Tain-L'Hermitage, dans la Drôme. Puissent nos discussions et, surtout, les actions qui en résulteront faire honneur à son engagement.
Au vu des 40 000 hectares qui ont brûlé cette année, nous nous interrogeons sur l'état de nos forêts et de leur gouvernance. En France, on a presque oublié ce qu'était une forêt. En effet, la moitié des forêts de l'Hexagone est composée d'une seule essence, généralement rentable, et 80 % d'entre elles ont moins de cent ans.
Dans notre pays, on plante, on abat et on replante ce que l'on appelle des forêts. En réalité, d'après les syndicats de l'ONF, on impose des enjeux financiers à un écosystème. Les coupes rases abîment les sols, qui perdent leur capacité à régénérer des forêts vivantes. Dans la Drôme, le massif du Rouvergue est spécialement la proie de ces coupes rases, qui servent les intérêts court-termistes de l'industrie. Ailleurs, on expérimente la diversité des essences, alors que c'est précisément ce que devrait être, partout, une forêt : un havre de biodiversité, de faune et de flore.
Le plan de relance élaboré par le Gouvernement lors du premier confinement prévoyait 200 millions d'euros pour la filière forêt-bois, dont 150 millions pour renouveler et diversifier les forêts dans un contexte de changement climatique. Or des associations de protection des forêts ont démontré que ces crédits ont servi, dans 87 % des projets, à financer des coupes rases. Madame la secrétaire d'État, allez-vous arrêter de fournir des aides publiques à celles et ceux qui fragilisent les forêts ?
Le 15/08/2022 à 08:13, patrice26 (Conseil) a dit :
Encore du blabla d'écolo. La forêt Française doit avoir un intérêt économique et "écologique", ce qui se passe d'ailleurs, n'en déplaise à votre groupe. Faire que des forêts pour que les écureuils s"ébattent c'est sympa, mais ça génère aucun emploi !
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