En janvier dernier, dans leur communication relative à la mission « flash » sur la prévention des incendies de forêts et de végétation, MM. Alain Perea et François-Michel Lambert relevaient que la sylviculture jouait un rôle essentiel dans la limitation du risque d'incendie, au travers de l'adaptation des peuplements. Ils citaient en exemple les « mosaïques de forêts » expérimentées par l'ONF, jugées prometteuses tant la diversification des essences d'arbres renforcerait la résilience des forêts face au changement climatique et aux ravageurs. C'est ce qui se fait dans la forêt domaniale d'Orléans – située dans ma circonscription, dans le Loiret – lorsqu'on y replante des arbres. Un tel développement est-il envisagé au niveau national, notamment dans la grande forêt menacée ? Quelles impulsions pourraient alors être données ?