Madame la présidente, les statistiques que vous citez dans votre communication tendent souvent à comparer la situation des quartiers prioritaires à celle d'autres quartiers. Dès lors, je crains que votre première recommandation, qui est, « pour chaque dispositif de la politique de l'emploi, [de]suivre le nombre de bénéficiaires habitant en QPV et les dépenses associées et [de]fixer un objectif de résultat propre à cette population », ne conduise à transformer une comparaison en opposition. Je crains particulièrement que ne soient fixés des objectifs trop bas pour les QPV, ce qui permettra une certaine auto-satisfaction à moindres frais, ou, au contraire, des objectifs très élevés, qui conduiront à privilégier ces quartiers au détriment des autres.