Ce n'est pas la première fois que nous examinons un rapport de ce type. En l'occurrence, il s'agit d'un rapport sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville, mais le constat est rigoureusement identique : trop de dispositifs, une difficulté de lecture… Il faudra bien un jour s'attacher à mettre de la lisibilité. Même les bénéficiaires de ce dispositif des quartiers prioritaires de la politique de la ville sont perdus.
Je déplore que vous ayez intégré dans votre analyse toutes les personnes âgées de quinze à soixante-quatre ans ; cette tranche d'âge me semble trop large. J'aurais souhaité avoir une analyse sur les effets du dispositif centrée sur les personnes âgées de quinze à vingt-cinq ou trente ans.
Il existait auparavant des maisons de l'emploi. J'ai été présidente d'une maison de l'emploi, j'ai présenté deux rapports sur les maisons de l'emploi. Depuis lors, on a créé la cité de l'emploi. Je note que vous insistez sur l'implication des collectivités territoriales et leur apport dans la mise en œuvre de cette politique publique. Il me semble qu'on aurait intérêt, dans ces quartiers prioritaires, à avoir plus de lien entre l'action de l'État et les collectivités territoriales, car cela a du sens.
On parle souvent du manque d'indicateurs ou du choix des indicateurs qui ne sont pas pertinents. Quels indicateurs voudriez-vous privilégier ? Il faudrait des indicateurs qui donnent un réel aperçu de l'efficacité de la politique publique concernée. Il ne suffit pas de parler des millions ou des milliards d'euros d'argent public dépensés, il faut aussi parler d'efficacité.