Comme je l'ai indiqué précédemment, nous intégrons déjà des personnes inscrites sur les listes complémentaires, en laissant aux jurys le soin de déterminer le niveau d'accès. Cette décision a été prise bien avant mon arrivée. Malheureusement, cela ne suffit pas. Si nous recrutons des enseignants contractuels, ce n'est pas par plaisir, mais parce que nous n'avons pas le choix. Les incitations à venir enseigner dans les académies de Versailles ou de Créteil ne sont pas suffisantes et nous devons faire face à des difficultés locales, bien au-delà de la région parisienne.
Plusieurs questions ont été posées sur les AESH ; je vous propose d'y apporter une réponse par écrit, plus complète. Le recrutement des AESH constitue une priorité, tout comme le fait de leur garantir un salaire décent, basé sur plus de 24 heures hebdomadaires – ceux qui le souhaitent pourraient tendre vers les 35 heures – et une carrière. Le nombre d'AESH bénéficiant d'un CDI – ils sont 20 000 aujourd'hui – devrait augmenter. Au-delà, nous devons engager une réflexion sur la meilleure manière d'accompagner les enfants à besoins particuliers.
Monsieur Arenas, le projet de loi pour la protection du pouvoir d'achat prévoit une revalorisation de l'ARS à hauteur de 4 %. Des aides spécifiques, en matière d'alimentation et de logement, sont prévues par ailleurs pour les outre-mer. Il nous faut réfléchir, pour la rentrée 2023, à la meilleure façon d'aider les familles. Je pense notamment au soutien que nous pourrions apporter aux associations de parents d'élèves qui effectuent des achats groupés de fournitures et à la publication d'une liste type de fournitures. Nous pourrions aussi demander aux professeurs d'ajuster au mieux leurs demandes et de les étaler sur l'année scolaire.
Monsieur Chassaigne, je ne connais pas exactement la situation à laquelle vous faites allusion. Vous promettez de mettre le bazar si rien ne bouge…