Ma question porte sur l'association Le Choix de l'école, partenaire de l'éducation nationale, en particulier dans l'académie de Créteil et le département de la Seine-Saint-Denis. Cette association reçoit des aides publiques de votre ministère – au moins 1 million d'euros en 2019 selon la presse – et revendique le soutien de grands mécènes tels BNP-Paribas, la Fondation de France, la Société Générale. Ne voyez-vous pas, dans ce mélange, le danger d'un prosélytisme libéral ?
Dois-je rappeler que cette association opaque a été longtemps présidée par le directeur de l'Institut Montaigne, qui a pris part à la campagne de M. Macron, produit des notes critiquant d'autres candidats et dû démissionner en raison d'un scandale sur lequel je ne m'étendrai pas ? Ne voyez-vous pas là le renoncement à une certaine forme de laïcité, puisque des intérêts privés pénètrent par ce biais l'école publique ?
Les jeunes diplômés sélectionnés par Le Choix de l'école bénéficient d'une formation de quatre semaines seulement. Pourquoi être partenaire d'une association qui privilégie une formation si réduite, alors qu'on pourrait recourir à des enseignants diplômés des métiers de l'éducation nationale, inscrits sur liste complémentaire ? Pouvez-vous indiquer les montants précis des subventions publiques qui lui ont été accordées en 2022 ? Comptez-vous poursuivre ce partenariat scandaleux ?