Une directrice d'école des Yvelines a appelé mon attention sur le rythme de formation des futurs enseignants, l'année précédant leur titularisation. Ceux-ci doivent enseigner sur le terrain durant trois semaines, puis repartir en formation les trois semaines suivantes. Ce rythme ne permet pas à l'étudiant enseignant d'assurer un suivi des élèves régulier, quotidien, gage de réussite pédagogique. Quelles évolutions comptez-vous proposer ces cinq prochaines années en matière de formation des enseignants ? Quelle politique mènerez-vous en vue de rendre attractif le master « Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation » (MEEF) et d'améliorer le suivi des étudiants enseignants et leur formation sur le terrain ?