Alors que l'école inclusive était une priorité du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, rien n'a été fait pour améliorer le statut des AESH. Vous les avez maintenus dans la précarité. La plupart sont embauchés en CDD de trois ans renouvelables une fois et très peu obtiennent un CDI. Les temps partiels laissent l'immense majorité des AESH sous le seuil de pauvreté, avec un salaire net moyen compris entre 780 et 850 euros par mois. Comment voulez-vous vivre dignement, louer un logement, voire emprunter dans ces conditions ? Selon le ministère, on compte 400 000 élèves en situation de handicap scolarisés en milieu ordinaire pour 125 500 AESH. En outre, les AESH manquent de formation pour que l'inclusion soit optimale. Que pensez-vous faire pour valoriser cette fonction, améliorer le salaire et la formation, remédier aux affectations multiples ? La promesse du Gouvernement de créer en septembre 4 000 postes sera-t-elle tenue ? Ce serait une goutte d'eau, mais c'est mieux que rien !