D'après le bilan social du ministère de l'éducation nationale, le nombre de candidats présents aux concours de l'enseignement du second degré est passé de 50 000 en 2008 à 30 000 en 2020, soit une diminution de plus de 30 %. Pour pallier le manque d'enseignants, l'éducation nationale a recours à des contractuels, dont le nombre a augmenté de 47 %, selon une note de 2020 de la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance.
J'appelle votre attention sur le fait que ce statut est parfois le résultat d'un choix, pour échapper à l'inconfort de certaines mutations. En effet, certains enseignants peuvent se retrouver éloignés de leur famille ou se voir refuser des postes. Cela peut être encore plus difficile à vivre dans des contextes médicaux ou familiaux particuliers, comme j'en connais dans ma circonscription du Finistère. Pour ces motifs, certains candidats au métier d'enseignant, voire des enseignants en poste, peuvent préférer un contrat au concours. Aussi, j'aimerais savoir si une gestion plus humaine du système des mutations serait possible afin de ne pas freiner la volonté d'engagement des futurs enseignants.