Vous avez évoqué la question des savoirs fondamentaux et de leur maîtrise par les élèves. Les comparaisons internationales montrent que la France accorde comparativement plus d'heures à ces savoirs que d'autres pays européens. Pourtant, les résultats ne sont pas au rendez-vous – vous l'avez dit vous-même. Pourquoi, alors que nous consacrons du temps et des moyens à ces savoirs, ne sont-ils pas correctement acquis, ce qui forme des bataillons d'élèves voués à l'échec scolaire ?
Votre prédécesseur s'était évidemment ému de cette question. Pour notre part, nous avions fait des propositions, notamment le tutorat par des enseignants retraités et chevronnés – refusé –, et la certification des méthodes d'enseignement – refusée. Quelle réponse apportez-vous à cette question très importante ?