Je tiens à saluer le travail des gendarmes auprès des policiers et des pompiers durant les terribles incendies de Gironde, pour protéger les habitants dans les zones menacées, et leurs biens dans les zones évacuées.
Grâce à son ancrage territorial et à son action de protection quotidienne de la population, la gendarmerie est populaire. Je peux le constater auprès des habitants des petites communes de ma circonscription.
Cependant, l'équipement antiémeute des blindés de maintien de l'ordre récemment livrés, avec une lame flottante à l'avant, un lance-grenades ou une caméra de surveillance à longue portée, interroge. Concilier la liberté de manifester et le respect de l'ordre public est au fondement de la doctrine française du maintien de l'ordre. Lors des mouvements sociaux récents, dont les Gilets jaunes, la « logique de face-à-face qui caractérise notre gestion du maintien de l'ordre » selon les conclusions du rapport de la défenseuse des droits en novembre dernier, a pourtant suscité incompréhension et réprobation. Pourriez-vous donc préciser l'usage prévu pour ces véhicules blindés dans la stratégie de maintien de l'ordre lors de rassemblements publics, et les perspectives d'évolution de celle-ci ?