Dans un contexte global marqué par le retour de la guerre aux portes de l'Union européenne, après la livraison des canons CAESAR, des missiles d'infanterie légers anti-chars (MILAN) et des missiles transportables anti-aérien légers (MISTRAL) à Kiev, après les sanctions économiques envers la Russie, ne craignez-vous pas que la France ne soit considérée comme partie prenante à ce conflit et cobelligérante ? Comment conciliez-vous ce soutien intensif à Kiev, de plus de 100 millions d'euros d'équipements militaires, avec la volonté de préserver la France d'un tel conflit ?
S'agissant de la prolifération du conflit en France, comme pour le conflit yougoslave, il y a trente ans, n'existe-t-il pas un risque que les armes arrivent sur notre sol ?