Intervention de Jean-Charles Larsonneur

Réunion du jeudi 7 juillet 2022 à 10h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

Je vous félicite pour votre nomination, Monsieur le ministre. Vous trouverez auprès des députés du groupe Horizons une écoute et un soutien attentif, dès aujourd'hui, avec la présentation du PLFR en conseil des ministres, puis à la rentrée, lors de l'examen du projet de loi de programmation des finances publiques et du projet de loi de finances pour 2023. Non, l'exécution d'une loi de finances ou d'une loi de programmation militaire n'est pas un long fleuve tranquille. Mais, comme l'a rappelé la Cour des comptes, et pour la première fois en vingt ans, la LPM est scrupuleusement respectée depuis 2019. En réponse aux Cassandre, nombreuses, qui doutaient de la sincérité des trois marches successives de 3 milliards, vous venez de confirmer cet engagement.

Au mois de mars, 300 millions d'euros de crédits de paiement mis en réserve ont été annulés, dont 200 millions sur le programme 146, afin de financer une partie du plan de résilience économique et sociale. Les armées bénéficieront-elles de ces crédits ?

L'Ambition 2030 soulève quelques questions : il faudra remplacer les Rafales prélevés sur la flotte de l'armée de l'air pour répondre aux commandes, tandis que les frégates de défense et d'intervention (FDI) nos 2 et 3, initialement destinées à la marine nationale, seront livrées à la Grèce et que 18 canons CAESAR ont été donnés à l'Ukraine.

Au regard des besoins et de la situation budgétaire, la Cour des comptes nous invite à une réflexion sur le modèle de l'armée lui-même. Dans l'hémicycle, la Première ministre a évoqué un modèle d'armée complet, équilibré, cohérent et capable d'agir, dessinant les contours d'une nouvelle LPM. Quelle est votre vision pour le modèle d'armée 2030, Monsieur le ministre ?

Enfin, je souhaite vous interroger sur la feuille de route concernant la taxonomie. Alors que le financement des entreprises de la BITD n'est pas assuré, il semble qu'on n'ait pas encore tranché, à Bruxelles, la question de savoir si les investissements de l'industrie de défense pouvaient être considérés comme durables.

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