En définitive, il me semble qu'il faut se poser plusieurs questions.
Tout d'abord, vote-t-on sur ce projet d'accord ou se prononce-t-on sur le principe de l'organisation d'une manifestation sportive de haut niveau au Qatar ? Je crois que c'est à la première question qu'il faut répondre.
Par ailleurs, un pays comme la France doit-il coopérer uniquement avec des États ayant les mêmes standards en matière de droits de l'homme ? Si on est exigeant en la matière, on ne peut coopérer qu'avec un petit nombre de pays ; si on est plus ouvert, on prend des risques, qui ont été très bien décrits.
Enfin, la coopération avec le Qatar s'inscrit dans un cadre global que la rapporteure a précisément rappelé. Il y a un an, nous étions très demandeurs de l'assistance du Qatar pour assurer, dans les conditions les moins catastrophiques possible, l'évacuation d'Afghans et d'Européens qui vivaient à Kaboul au moment de l'effondrement du pays. Il faut garder cela à l'esprit.