Il s'agit, je le rappelle, d'un accord circonscrit à la sécurité de la Coupe du monde de football.
S'agissant du contexte, nous ne sommes pas aveugles et nous n'éludons pas certains éléments ; j'ai moi-même mené des auditions. Il n'en reste pas moins que nous ne sommes ni des avocats du Qatar, ni des procureurs.
Une instruction est en cours. Il faut laisser la justice faire son travail au lieu de se livrer à des commentaires.
La conclusion d'accords fait partie de nos outils diplomatiques. Des partenariats formels permettent de nourrir des dialogues réguliers, menés en confiance, mais qui sont exigeants. C'est la bonne méthode, j'en suis convaincue, pour accompagner les changements à l'œuvre en matière de respect des droits de l'homme, des femmes et des travailleurs. Des avancées ont lieu, même si elles sont timides à nos yeux et très lentes. Rompre les relations dans tous les domaines serait contre-productif.
Les 220 personnels qui seront déployés au Qatar recevront une formation adéquate ; d'ailleurs, c'est déjà en partie fait.
La France apporte ce type de soutien depuis 2006, et la coopération entre notre gendarmerie et la force de sécurité intérieure qatarienne est très active depuis 2003. Il s'agira, je l'ai dit, de missions de conseil et d'assistance.
Un mort est toujours un mort de trop mais je n'ai pas inventé les chiffres que j'ai donnés. Ils proviennent d'un rapport de l'OIT, une institution a priori sérieuse, pour l'année 2020.