Je veux remercier M. le rapporteur Pradal des explications qu'il a données. Je remercie également M. le garde des sceaux de s'en être remis à la sagesse de l'Assemblée sur l'amendement n° 358 , car cela montre une volonté d'ouverture. Prévoir un assesseur dans un délibéré me paraît en effet constituer un geste d'ouverture plutôt que de fermeture, car la diversité est nécessaire. Ce choix que nous avons défendu à travers l'amendement n° 358 me paraît pertinent, et j'espère que nous y viendrons un jour, au bénéfice de la justice consulaire.
Nous avons tous reçu des messages, notamment de la part de l'association Solidarité paysans : ses membres, qui conduisaient un travail remarquable avec les magistrats, ont fait part de leur émotion. Je tiens à dire que nous ne considérons pas que les magistrats ont failli dans leur travail au sein des tribunaux judiciaires : au contraire, ils sont parvenus de manière remarquable à gagner la confiance de la profession agricole. Il est important de le dire, car les magistrats se sentiront peut-être écartés d'un dispositif auquel ils avaient consacré toute leur énergie et toute leur science.