Nous disposons avec les TIG d'un bel éventail de peines, TIG qu'il convient de renforcer – cela a déjà été dit et nous y sommes favorables. Cependant, ils ne sont pas non plus l'alpha et l'oméga de la réponse pénale : ils n'en forment qu'une modalité. Par ailleurs, je ne pense pas que l'objectif consiste à transformer les entreprises accueillant les TIG en centres de vacances ou de découverte culturelle, comme le prétendent certains collègues. L'économie sociale et solidaire ne s'inscrit pas dans cette approche. Les termes le disent eux-mêmes : il s'agit d'une économie « solidaire », qui ne correspond pas au secteur marchand habituel ; les postes de travail ne sont donc pas à pourvoir sur le marché ordinaire et n'offrent pas des rémunérations très attractives.
Bref, ne vous trompez pas de débat ! Vous qui êtes toujours à la pointe de la défense de l'économie sociale et solidaire – à juste titre, d'ailleurs – je trouve étonnant que vous la court-circuitiez ou, pour le dire trivialement, que vous la flinguiez et lui fassiez des procès d'intention qui n'ont pas lieu d'être.