Vous pensez régler la question de la délinquance uniquement par la fermeté. Je suis plus nuancé : j'appelle à la fermeté, chaque fois que c'est nécessaire, mais j'exhorte à ne pas perdre de vue la réinsertion. Le détenu auquel vous refusez un aménagement de peine de deux mois reste en prison, mais lorsqu'il en sortira, sans formation, sans emploi, sans logement, que fera-t-il ?