J'ai souhaité que les réductions de peine soient désormais octroyées en fonction des efforts consentis par les détenus, mesurés à l'aune des capacités de chacun : se désintoxiquer, passer un diplôme, apprendre à lire ou à écrire, travailler. C'est pour cela que nous avons créé le contrat d'emploi pénitentiaire.
Quel sens a cette libération sous contrainte ? Uniquement celui d'éviter les sorties sèches. Objectivement, au-delà de nos nombreuses oppositions philosophiques, tout le monde s'accorde à dire qu'il n'y a rien de pire que les sorties sèches, parce qu'elles entraînent la récidive.