Notre code prévoit déjà qu'un aménagement de peine n'a lieu que si la personnalité et la situation de l'auteur le permettent. Il n'y a rien d'automatique. Les règles relatives à la période de sûreté visent justement à empêcher tout aménagement de peine pendant une certaine durée, lorsqu'un individu est condamné pour des faits d'une particulière gravité. Là-dessus, nous pouvons nous entendre, et je vous donne des arguments objectifs.
Pour le reste, vous retournez à votre mantra sur le laxisme de la justice. Je ne cesse de dire que la critique systématique de la police et de la justice met dans l'esprit de certains, à commencer par les plus jeunes, l'idée que ces institutions ne sont plus des institutions de la République. C'est délétère.