Lorsque le juge décide du placement en détention provisoire, c'est que le risque de récidive est très élevé. Je ne suis pas d'accord avec Mme Abadie lorsqu'elle soutient que ces mesures garantiraient une protection de la société équivalente à celle que permet d'assurer la détention classique.
Le juge décide du placement en détention provisoire avec gravité. Force est de constater, au vu du nombre croissant d'affaires – qui vont de l'exhibitionnisme à des infractions plus graves, comme les meurtres – que le placement sous Arse n'offre pas les mêmes garanties, notamment en matière de protection des témoins contre les pressions – l'orateur précédent l'a évoqué. Permettez-nous de nous inquiéter de cette dérive, comme de la saturation des capacités carcérales.