Face à ce constat, il faut prendre le temps de l'analyse. Le Président de la République a exprimé sa volonté de prendre le temps de comprendre ce qui s'est passé, afin de savoir quels sont les profils des 4 000 émeutiers interpellés. Outre leur moyenne d'âge et leur jeunesse, qu'est-ce qui les caractérise ? Comment pouvons-nous mesurer ce que nous avons raté ? Si nous nous trompons de diagnostic, nous aurons des difficultés à apporter les bonnes réponses.
Cholet est un bon exemple : elle figure dans le top 100 des communes où il fait bon vivre, et n'avait pas connu de difficultés telles que celles que nous avions repérées lors des émeutes de 2005 ou plus récemment. La propagation par les réseaux sociaux a-t-elle créé le sentiment d'une communauté de destin, comme certains le disent ? Faut-il voir dans ces violences une haine contre les institutions, ou est-ce plutôt un prétexte pour commettre des actes de prédation ?