Les 250 000 policiers et gendarmes, auxquels nous ajoutons les douaniers, monsieur le ministre chargé des comptes publics, mais aussi les policiers municipaux, font un travail extrêmement difficile, exigeant et dangereux. Ce sont les filles et les fils du peuple. Ils passent des concours et suivent une formation. Ils agissent sous le regard de leur hiérarchie et, comme ils ont des responsabilités, ils sont soumis à une déontologie et à des exigences particulières. C'est tout à fait normal. Lorsqu'ils ne respectent pas les lois de la République ou les exigences de probité ou de déontologie, ils sont sanctionnés. Je l'ai déjà dit : ils sont parmi les agents publics les plus contrôlés.
Ce n'est pas parce qu'il y a du tumulte, du brouhaha et de la politique politicienne que l'on doit distinguer les morts. Le drame de Nanterre, toute la nation le pleure.
Mais je pense aussi à Mélanie Lemée, cette gendarme du Lot-et-Garonne tuée à 26 ans à la suite d'un refus d'obtempérer.