Sur plusieurs bancs, j'ai entendu s'exprimer une réticence principielle à l'organisation de la Coupe du monde de football au Qatar. Monsieur le président de la commission, vous nous dites, de manière un peu hypocrite – pardonnez-moi de le formuler ainsi –, que tel n'est pas l'objet du texte qui nous est soumis. Mais puisque nous n'avons jamais eu à nous prononcer sur le choix de ce pays pour organiser la Coupe du monde – choix qui, je le répète, pose problème à un grand nombre d'entre nous –, nous en sommes réduits à un acte essentiel et magnifique, qui fait l'honneur du Parlement : il s'agit non d'être modestes, chers collègues, mais, au contraire, de porter le messianisme français et l'universalisme de nos valeurs, que nous ne devons jamais avoir honte de défendre.