Je ne reviendrai pas sur les propos de M. le ministre délégué et de M. le président de la commission, mais je rappelle, pour que les choses soient claires, au sujet des 200 milliards consacrés par le Qatar à l'organisation de la Coupe du monde de football et plusieurs fois mentionnés, que la France ne retirera aucun intérêt financier significatif de cet accord.
Je voudrais, par ailleurs, vous proposer mon témoignage. Comme Albert Camus, cité plusieurs fois aujourd'hui, et comme Mme la rapporteure, je suis un Français qui n'habite pas dans l'Hexagone. Plusieurs d'entre nous se sont interrogés sur les liens entretenus par la France avec certains pays. Dois-je vous rappeler, chers collègues, que pendant la précédente législature notre assemblée a adopté un projet de loi sur l'aide publique au développement – à mes yeux, sans doute le plus beau texte que nous ayons adopté – et que nous l'avons adopté à l'unanimité, y compris avec le soutien des Insoumis et des députés communistes ?