À l'heure des canicules et des mégafeux à répétition, l'empreinte écologique de la Coupe du monde de football que le Qatar va accueillir à partir du 21 novembre fait un peu tache. C'est un peu comme si les pays hôtes, la FIFA et le CIO (Comité international olympique) pouvaient s'exonérer des efforts que tous doivent consentir pour lutter contre le changement climatique, alors qu'ils devraient aller vers davantage de sobriété dans l'organisation et la gestion de ces grandes messes sportives.
On s'offusque à juste titre de l'empreinte carbone du mondial de Doha, mais on sait déjà que celui de 2026, qui se tiendra dans les trois pays d'Amérique du Nord en même temps, sera encore davantage une aberration écologique.