Je veux bien ne pas être naïf. Un tel événement représente un enjeu économique de 200 milliards de dollars, ce qui offre des perspectives à nos entreprises dans un pays avec lequel la France enregistre son sixième excédent commercial et qui est le troisième client de notre industrie de défense.
Je veux même bien convenir avec vous qu'en dépit des soupçons qui pèsent sur le financement qatari du terrorisme, du soutien à l'organisation des Frères musulmans, de l'amitié pour le Hamas, des liens avec l'Iran ou avec les talibans d'Afghanistan, il existe un intérêt français pour le rôle de médiation que peut tenir le régime qatari, mais entretenir des liens diplomatiques utiles n'implique pas de faire la promotion d'un régime autocratique en acceptant de prendre notre part à l'organisation de cette opération de communication mondiale.