Madame la rapporteure spéciale, je voudrais également saluer la qualité de votre travail, dont je partage l'essentiel des conclusions, si ce n'est toutes.
Ma première remarque est relative à la libération de mètres carrés assurée par l'État, pour un total de 243 000 mètres carrés. Cela paraît assez limité : 0,4 % des 94 millions de mètres carrés… Sachant qu'il convient de rationaliser les surfaces dans une politique de « zéro artificialisation nette » (ZAN) et que le télétravail existe, comment expliquez-vous que cet effort soit réduit ? Existe-t-il des objectifs plus ambitieux que celui-là ?
Ma deuxième question concerne les éléments fournis dans le rapport Pisani-Ferry sur l'investissement que l'État devait assurer pour ses propres locaux, afin de respecter ses objectifs en matière d'émissions. Les montants sont colossaux. Un pilotage est-il prévu au niveau de la DIE en la matière ?
Ma troisième question porte sur la rationalisation de l'immobilier, plutôt contradictoire avec la volonté de disposer de services de proximité de l'État. Ce paradoxe ne milite-t-il pas pour des rapprochements dans les territoires avec des cités administratives ?