Ce pacte est un accord majeur. Alors que les pays de l'Union européenne discutaient de ce sujet depuis dix ans, cet accord a permis de trouver un excellent équilibre – qui recouvre largement les positions françaises – entre responsabilité, protection des frontières, accueil des demandeurs d'asile qui en ont besoin en faisant la distinction avec la migration économique dont nous aurons à débattre, aide aux pays de première entrée et solidarité.
L'Allemagne accueille 44 % des demandeurs d'asile, contre 17 % pour la France, ce qui est une part bien moins élevée.
Nous aurons d'autres discussions sur ce sujet lors des prochaines CPE, pour faire face au mieux aux afflux migratoires et de demandeurs d'asile dans l'intérêt mutuel des pays de départ et de première entrée.