Vous avez assisté, le 1er juin, au sommet de la CPE qui rassemblait trois pays de plus que lors de la première édition à Prague, avec en outre la participation du président Zelensky. Dès le 8 mars, vous aviez réaffirmé le soutien de la France et de l'Europe à la Moldavie. Ce sommet était donc, entre autres, l'occasion de manifester la cohésion des Européens en soutien à ce pays. Les dernières déclarations de Sergueï Lavrov, selon lesquelles la Moldavie pourrait être la prochaine Ukraine, laissent craindre une opération de renversement du pouvoir moldave au profit des pro-Russes. Ce pays vit ainsi dans la crainte constante d'une déstabilisation, par exemple à partir de la région séparatiste pro-russe de Transnistrie, où Moscou compte quelque 1 500 soldats et d'importants stocks de munitions.
Comment réagissez-vous à ces menaces à peine voilées, si ce n'est de guerre, du moins de déstabilisation politique ?