La CPE, récemment créée, a fait de la sécurité, de la paix et de la prospérité en Europe son cheval de bataille. Le président Macron, adepte du « faites ce que je dis, mais pas ce que je fais », a récemment réclamé des garanties plus fortes, tangibles et claires en matière de sécurité concernant l'Ukraine, tandis que le conflit continue de s'enliser en Europe et que notre pays est au bord de l'implosion sociale, économique et écologique. Quel regard porte la CPE sur la répression du peuple en France et sur les écarts de richesse qui s'accroissent entre les riches et les pauvres ?
Oui, parlons de paix et de dialogue lorsque le gouvernement français piétine ce dernier lorsqu'il s'agit des partenaires sociaux et des représentants du peuple ! Oui, parlons de sécurité lorsque le gouvernement français n'a cure des droits humains, réprime violemment les manifestations populaires et bafoue la démocratie par des manœuvres grotesques qui bâillonnent la volonté du peuple !
Selon le président de la Ligue des droits de l'Homme, le glissement autoritaire de l'État français, la brutalisation des rapports sociaux par le truchement de sa police, les violences de tout ordre et l'impunité sont un scandale majeur. Amnesty International dénonce des cas d'usage illégal et disproportionné de la force. Alors oui, continuons à disserter de sécurité lorsque celle-ci n'est plus assurée, ni pour nos concitoyens, ni pour les élus, tant le Gouvernement s'accommode des groupuscules et des idées d'extrême droite qui pullulent et nourrissent la haine jusqu'à provoquer la démission d'un élu.
Oui, dissertons sur la prospérité lorsque les écarts continuent à se creuser entre les plus riches et les plus pauvres, sous le regard indifférent de la Macronie qui refuse de taxer les superprofits et d'augmenter le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) à 1 600 euros !
Être animé d'une volonté de garantir la sécurité, la stabilité et la prospérité devrait mener, dans un élan internationaliste, à être vigilant à toute dérive autoritaire à travers le monde, du Sénégal au Guatemala, en commençant par soi-même. C'est une question de crédibilité.