Au nom du groupe Renaissance, je vous remercie pour votre présence. Par le biais de réunions semestrielles, la CPE vise à renforcer les liens entre l'Union européenne et les États qui partagent ses valeurs sans en être membres. Cette communauté politique élargie complète ainsi l'Union européenne par une communauté de valeurs, en créant des conditions de coopération accrues. Cette initiative, lancée sur proposition du président de la République après la conférence sur l'avenir de l'Europe en juin 2022, puis présentée au Conseil européen du 23 juin sous présidence française, est à l'évidence positive tant nous devons favoriser le dialogue entre États et renforcer notre coopération au niveau européen.
Vous indiquez que cette plateforme de coordination politique vise à favoriser le développement de projets concrets de coopération dans les domaines d'intérêt commun. Lors du sommet inaugural de Prague, les participants ont ainsi échangé autour de la paix et la sécurité, du climat, de l'énergie et de l'économie. La lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité sont aussi des domaines d'intérêt commun. Pensez-vous que la CPE puisse obtenir l'extension de normes européennes environnementales, comme celles du règlement européen interdisant la déforestation importée, à des États non-membres de l'Union européenne mais qui partagent ses préoccupations ?