Ce texte nous rappelle à quel point il importe d'intensifier les coopérations transfrontalières. Sans méconnaître les problématiques fiscales relatives au Luxembourg, l'élu des Ardennes et de la région Grand Est que je suis ne peut que souscrire à l'approbation de cet avenant, qui concerne en premier lieu notre région. Il revêt une grande importance pour plusieurs raisons.
L'avenant témoigne, tout d'abord, de la volonté des deux pays de renforcer leur coopération en matière de transport transfrontalier. En établissant un cadre juridique solide et formel, ce texte permettra une collaboration plus étroite et plus efficace dans ce domaine clé.
De plus, l'avenant met l'accent sur le développement de la desserte ferroviaire, qui constitue un mode de transport essentiel pour les liaisons transfrontalières. Cela facilitera les déplacements des personnes et des marchandises et favorisera les échanges économiques ainsi que le développement régional.
Une autre dimension cruciale de l'accord est la promotion des mobilités durables. En encourageant les solutions de transport respectueuses de l'environnement, cet avenant s'inscrit dans le cadre d'une approche responsable et durable de la mobilité. Il réduira en effet les émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, en unissant leurs efforts, la France et le Luxembourg pourront partager leurs expertises, leurs ressources et leurs bonnes pratiques, afin d'optimiser les systèmes de transport et de relever des défis communs.
En conséquence, notre groupe votera pour le projet de loi. Je souhaite néanmoins vous interroger, monsieur le rapporteur, sur les crédits supplémentaires qui sont prévus dans le domaine ferroviaire, dont 50 millions d'euros apportés par la région Grand Est sur un investissement total de 100 millions. Vous avez indiqué que ce montant n'était pas intégralement fléché mais constituait une « bourse » ou un « champ des possibles ». Pourriez-vous nous apporter quelques précisions ?