Concernant la situation de la francophonie en Géorgie, la présence d'au moins trois membres francophones au sein de la délégation du Parlement géorgien aujourd'hui prouve l'importance que revêt la langue française pour notre pays. Vous avez rappelé que la présidente de la Géorgie est franco-géorgienne mais le premier ministre est également francophone, ayant été diplômé d'une université française. Il existe un vrai engouement pour la francophonie, la langue et la culture françaises en Géorgie. Enfin, la communauté géorgienne en France est l'une des familles francophones les plus dynamiques.
Je suis moi-même vice-président de la Renaissance française en Géorgie. Avec l'aide du Parlement et le soutien du gouvernement, nous sommes en train de renforcer l'enseignement du français sur tout le territoire géorgien. En lien avec l'OIF, nous avons mis en place des cours de langue française pour les hauts fonctionnaires et les diplomates géorgiens francophones. Nous sommes ravis d'accueillir la session de l'APF au mois de juillet et nous espérons aussi voir reconnaître à la Géorgie le statut de membre associé de l'OIF.