Au nom de mon groupe, je vous remercie de votre présence devant notre commission. Votre parti politique, le Rêve géorgien, a soutenu l'actuelle présidente de la Géorgie, qui se définit clairement comme pro-européenne. Elle l'a encore prouvé lors de son dernier déplacement à Bruxelles, en plaidant pour un rapprochement entre l'UE et votre pays. La population géorgienne semble d'ailleurs être largement en phase avec cette position.
Pouvez-vous nous présenter votre programme de réformes en réponse aux remarques de l'UE pour pouvoir vous inscrire sur la liste des pays candidats ? Charles Michel a lui-même indiqué que des progrès restaient à accomplir concernant la réforme de la justice, la liberté de la presse et de la société civile, la « désoligarchisation » et la dépolarisation de la vie politique : autant de sujets que vous ne nous avez pas encore présentés ce matin. Alors que votre pays est à un an d'élections importantes, ne devriez-vous pas accélérer ce programme de réformes ?
Je souhaite également aborder la réforme des institutions, que vous avez menée il y a quelques années. L'année prochaine sera marquée par la première élection de votre président par de grands électeurs, ce qui constitue un changement profond de système. Qu'attendez-vous de cette réforme en matière de fonctionnement de la démocratie ? Quels ont été les résultats de cette réforme ?