Le Parlement géorgien est composé de neuf partis, allant de la gauche à la droite ; l'ensemble du spectre politique est ainsi représenté. Il est donc naturel que différentes opinions, positions et évaluations y coexistent.
Cependant, nous sommes tous d'accord pour nous accorder sur l'orientation occidentale de la Géorgie, l'adhésion à l'Union européenne et à l'OTAN. Ainsi, 85 % des Géorgiens sont favorables à l'adhésion à l'UE. Aujourd'hui, le terme « Russie » irrite tout le monde en Géorgie et accuser quelqu'un d'adopter une opinion favorable à la Russie revient à ternir son image. Par conséquent, chacun s'accuse d'être plus proche de la Russie que l'autre.
Cependant, je dois souligner qu'au cours des dernières années, nous n'avons jamais pris aucune mesure permettant de rapprocher la Géorgie de la Fédération de Russie. Comme le président Papuashvili l'a indiqué, nous nous trouvons dans une position unique, car la Géorgie est le seul pays au monde qui n'a pas de relations diplomatiques ni de traité de paix avec la Russie. Nous ne partageons qu'un accord de cessez-le-feu, qui avait été négocié en 2008, en partie par M. Nicolas Sarkozy, à l'époque président de la République française. Malheureusement, la Russie ne respecte pas cet accord.
Telle est la situation actuelle, tout le reste n'est que spéculation. J'ajoute que notre parti a inscrit dans la Constitution l'intégration dans l'OTAN et l'UE, alors qu'à l'époque aucun parti d'opposition ne soutenait cette inscription.