Après la décision du mois de juin de l'année dernière, il existait un sentiment de frustration et de déception au sein du Parlement géorgien. Nous pensions en effet mériter ce statut de pays candidat, d'autant que l'évaluation de la Commission européenne était positive.
La Géorgie doit s'efforcer de faire mieux, mieux que les autres, et nous sommes en train de mettre en place des recommandations. Je vous ai précédemment indiqué que nous avons déjà respecté 80 % de objectifs fixés par l'Union européenne. Des étapes doivent encore être franchies mais le Parlement est responsable de la mise en place des douze recommandations. Nous disposons donc encore d'un mois avant la fin de la session parlementaire de printemps et nous souhaitons avoir tout finalisé d'ici la fin du mois de juin.
Si l'évaluation et la décision de la Commission européenne et du Conseil se fondent sur le mérite, la Géorgie devrait obtenir ce statut de candidat à l'adhésion. Cependant, nous savons qu'il ne s'agit pas uniquement d'une question d'évaluation mais aussi d'une question de nature politique. Il est difficile d'exercer une influence sur de tels facteurs politiques, à plus forte raison quand vingt-sept pays doivent décider. Nous espérons néanmoins un soutien politique à notre candidature.