Je vous remercie et vous fais part de mon plaisir d'être avec vous aujourd'hui pour parler de nos relations bilatérales, ainsi que des évolutions dans la région et dans le monde. C'est un grand honneur d'être reçu aujourd'hui à l'Assemblée nationale française, l'un des lieux de naissance du parlementarisme moderne, pour parler de la relation riche, dynamique et multidimensionnelle entre la Géorgie et la République française.
Je tiens à rappeler l'assistance de principe généreuse que votre grand pays a apporté à la Géorgie depuis les premiers moments de notre indépendance. Votre soutien politique pour notre liberté et notre intégrité territoriale a été crucial, tout autant que l'assistance technique, économique et humanitaire. J'aimerais donc vous faire part de notre gratitude pour les programmes d'échanges universitaires qui ont aidé nos jeunes à étudier en France, afin de pouvoir conduire les réformes nécessaires qui ont transformé la Géorgie. Notre pays a accompli d'immenses progrès ces trente dernières années et travaille aujourd'hui pour devenir un membre de l'Union européenne. La coopération actuelle entre nos deux pays se fonde sur des valeurs européennes communes et sur le soutien pour un ordre international fondé sur les règles de droit.
Nous accueillons favorablement les dynamiques positives dans nos relations bilatérales, qui confirment le caractère stratégique du partenariat entre la Géorgie et la France, dépasse les politiques régionales et atteint des dimensions transnationales. Le soutien français pour la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Géorgie a été très utile pour maintenir la politique de non-reconnaissance des régions occupées en Géorgie dans le monde entier.
Nous vous remercions donc de votre engagement sans relâche. C'est encore plus important dans l'environnement sécuritaire actuel de la région de la mer noire. Nous apprécions aussi fortement le rôle substantiel que la France a joué dans le processus de transformation constitutionnel et socioéconomique de la Géorgie, puisque la France est l'un des plus grands donateurs internationaux de ces dernières années.
Je souhaite aussi souligner la question de la non-reconnaissance des territoires occupés, qui demeure cruciale à nos yeux. Malheureusement, quatre autres pays en plus de la Russie ont reconnu cette indépendance : le Nicaragua, le Venezuela, la Syrie et Nauru.