Le sujet est effectivement compliqué. Je rappellerai qu'il existe un marché de gros, dans lequel les fournisseurs achètent de l'électricité. Ensuite, ils la vendent aux consommateurs. Le marché de gros présente des contrats avec des termes de livraison différents. Par conséquent, le prix diffère selon ce que le marché anticipe à l'horizon d'un trimestre, deux trimestres, etc.
Pour acheter, il faut des producteurs qui vendent à terme. On comprend qu'il existe en France un sujet de rareté de l'électricité, et par conséquent, une augmentation des prix. Les fournisseurs, quels que soient les types de produits, vont devoir reporter les prix élevés auprès des consommateurs. C'est ce qu'il s'est passé en 2022 avec des effets additionnels. L'augmentation du prix du gaz a affecté le prix de l'électricité. Par ailleurs, le sujet des centrales nucléaires en France a encore plus affecté le prix de l'électricité. J'oublie également nos actifs hydrauliques, qui ont souffert de la sécheresse et ont produit moins que les années précédentes. De fait, les fournisseurs ont dû acheter des produits très chers et les revendre très chers.
Ce ne serait pas faire preuve de pédagogie que d'aller plus dans le détail.