L'hydroélectricité me semble être « la grande oubliée » de la transition énergétique alors qu'elle représente 20 % de la production d'électricité en Europe. Ses installations permettent d'équilibrer le réseau, à l'heure du solaire et de l'éolien. Toutefois, certains mouvements s'opposent à l'hydroélectricité en raison de son impact sur la biodiversité. En conséquence, les constructions de nouveaux barrages sont très rares. Or dans certains territoires, la valorisation de la microhydroélectricité offre des perspectives non négligeables.
EDF, Engie et huit autres grands groupes énergéticiens se sont alliés pour défendre d'une seule voix les intérêts de l'hydroélectricité auprès de la Commission européenne. Je souhaiterais connaître les positions d'Engie sur l'utilisation de cette source d'énergie, de même que sur la rénovation de nombreux barrages existants et de moulins à eau qui ont une valeur patrimoniale.