Nous avons effectivement des projets en développement au Havre, notamment le projet Salamandre, qui permettrait de produire du biométhane 2G à partir d'hydrogène décarboné. Ces molécules seraient elles-mêmes décarbonées et extrêmement intéressantes ou nécessaires pour les industries maritimes et aériennes pour la décarbonation de ces activités. Nous attendons la décision autour du foncier, étape importante dans le développement du projet. Nous espérons un résultat positif. Le projet est effectivement phare pour notre groupe, dans une ville qui aime son industrie et que nous espérons projeter dans l'industrie du futur grâce à un projet de cette qualité. C'est à suivre.
Le groupe Engie envoie déjà des signaux très forts en indiquant qu'il n'achètera plus de gaz fossile à partir de 2045. Engie fait usage de son pouvoir important de client. Le gaz de schiste constitue une part non négligeable du gaz qui arrive en Europe. Nous demandons aux producteurs de gaz aux États-Unis une traçabilité et une exemplarité dans l'ensemble de la chaîne de production : de son extraction à sa liquéfaction avec le moins possible d'émissions. Nous essayons d'être extrêmement exigeants pour que les producteurs fournissent à Engie des standards qui soient les meilleurs du marché.
À terme, la solution sera de n'utiliser que du biométhane ou des dérivés d'hydrogène pour arrêter le gaz de schiste.
Engie n'étudie pas le fait d'exploiter la lune. Le groupe estime avoir suffisamment à faire sur la planète, et ce de manière responsable. Les projets ne sont pas tous situés en Europe, mais au Chili, en Afrique du Sud et en Australie. Nous pouvons avoir accès à de l'énergie renouvelable en grande quantité et de manière abordable pour produire de l'hydrogène qui viendra nourrir le nouveau marché.