. Vous avez raison de le souligner, la ressource éolienne est extrêmement attractive et riche en France. En mer, le vent souffle davantage et nous rencontrons moins de problèmes de voisinage. Il existe des sujets importants de biodiversité : respect de la faune et de la flore marines et des pêcheurs.
Aujourd'hui, cette ressource est riche et sous-exploitée. Le groupe Engie a une ambition de production d'électricité à partir de l'éolien offshore d'à peu près un tiers. Nous opérons déjà des champs en Belgique et en Écosse. Nous avons un portefeuille de 15 gigawatts en développement, construction ou opération. Nous travaillons en partenariat avec EDPR qui est un acteur portugais. La joint-venture Ocean Winds est également active en France avec deux très beaux projets en développement depuis 2011. Nous sommes relativement impatients. Il faut absolument pouvoir accélérer ces projets car l'éolien offshore est une énergie décarbonée et abordable, dont les coûts de production sont relativement compétitifs.
Engie va également participer à des appels d'offres d'éolien en mer flottant. Les technologies sont plus onéreuses mais permettent d'aller plus loin en capturant davantage de vent avec moins d'impact au sol de l'océan puisque la technologie flotte. Nous sommes pionniers en la matière. Nous opérons un champ au large du Portugal. Nous espérons pouvoir développer un projet en Bretagne.
La France a un potentiel extraordinaire. Nous sommes le deuxième pays en Europe, mais nous devons rattraper notre retard quant au nombre d'éoliennes en opération aujourd'hui.