J'ai répondu partiellement sur le market design européen en disant que les mesures me semblaient aller plutôt dans le bon sens. Un point d'attention subsiste toutefois sur les mécanismes de rémunération de flexibilité, qui ne sont pas suffisamment et explicitement mentionnés. De manière globale, nous sommes relativement satisfaits de la proposition qui est aujourd'hui sur la table. Nous verrons quel chemin cette proposition va suivre.
La sobriété énergétique sera nécessaire, également pour des raisons de décarbonation. Nous devons l'intégrer dans nos habitudes et dans nos processus industriels. C'est là qu'Engie a un rôle important à jouer, en tant que conseil auprès des industriels.
S'agissant de l'hiver prochain, nous sommes relativement sereins en raison du très bon niveau des stocks, sauf climat extrême et problème d'infrastructure majeur. En revanche, dans la mesure où nous n'aurons pas les nouveaux volumes de GNL qui seront produits au niveau mondial, la tension sur l'hiver 2024-2025 peut se maintenir, en particulier si l'Asie montre des signes importants de redémarrage. Le redémarrage actuel de l'Asie ne nous fait pas craindre pour l'hiver immédiat.
Sur les délocalisations, nous observons beaucoup de décisions d'investissement aux États-Unis. Certains clients ont repris la production qu'ils avaient suspendue. À ma connaissance, je n'ai pas encore d'exemple de délocalisation mais bien d'accélération aux États-Unis. Il est urgent que l'Europe réponde à l'IRA.