Je comprends l'argumentation qui m'est opposée. Malheureusement, dans les zones à forte pression urbanistique, il y a une réelle tension autour de ces espaces ; on le voit notamment pour les constructions dédiées aux Jeux olympiques – je fais ici référence aux jardins d'Aubervilliers, mais je suis élue du Val-de-Marne, où il reste très peu de petits espaces intermédiaires.
Nous devons penser d'autres modèles de développement urbain dans ces endroits où il reste si peu d'îlots de verdure et de production alimentaire de proximité. Il y a un mouvement d'écrasement extrêmement fort sur ce type de surface et il me paraît dangereux de s'en remettre à la bonne volonté des maires chargés de les sécuriser dans le cadre du PLU, car nous n'avons aucune garantie concernant les volontés de chaque commune. J'aimerais comprendre s'il y a une possibilité d'amender autrement. Je ne comprends pas par quel autre chemin nous, législateur, pouvons contraindre les volontés des maires selon leurs besoins de construction d'habitat.